Nathalie Kuperman
Je suis le genre de fille
(Flammarion, 2018)
224 pages
Nathalie Kuperman’s latest novel Je suis le genre de fille (Flammarion, 2018) is about a woman who is fifty and who is not happy. She can no longer tolerate pretending to go along with what other people might think she should do or say: she will not open doors for people; she will not let people ahead of her in shopping queues; and – chapter after chapter, in countless other brilliantly banal situations – the answer will have to be ‘non’. Usually, when a person is stuck on a particular subject there will be a reason. The character in this book reminded me of the angry main character in Claire Messud’s The Woman Upstairs (Virago, 2013). Which is to say that this novel is more than ‘un Woody Allen français au féminin’ (François Busnel on La Grande Librairie, 8 March 2018); as much as this is a very funny and clever book, it is a novel with a heart to it. You have to read the whole book to find this out – which for me was pure pleasure. Bravo à Nathalie Kuperman – and thank you.
Musical ps
In Je suis le genre de fille there is a very apt reference to Anne Sylvestre’s song:
‘Les gens qui doutent’.
Dans le dernier roman de Nathalie Kuperman, Je suis le genre de fille (Flammarion, 2018), l’héroïne est une femme qui a cinquante ans et qui n’est pas heureuse. Elle ne veut plus se plier aux attentes des autres, à ce qu’ils considèrent qu’elle devrait dire ou faire : elle ne tiendra plus de portes pour les gens ; elle ne laissera plus passer quiconque devant elle à la caisse du supermarché ; et – de chapitre en chapitre ; dans des situations brillamment banales – la réponse va devoir être ‘non’. D’habitude, lorsqu’un personnage reste bloqué sur un seul sujet il y a une bonne raison. Le personnage principal de ce roman m’a rappelé celui (d’une femme très en colère) dans The Woman Upstairs (Virago, 2013) de Claire Messud. C’est dire que ce roman est bien plus qu’un ‘Woody Allen français au féminin’ (François Busnel à La Grande Librairie, 8 mars 2018); c’est un ouvrage aussi drôle et intelligent qu’il est généreux. Il faudra lire tout le livre pour le découvrir – ce qui pour ma part a été pur plaisir. Bravo à Nathalie Kuperman – et merci.
Ps en musique
Dans Je suis le genre de fille, il y a une référence, très à-propos, à la chanson:
‘Les gens qui doutent’.