La loi du rêveur
Gallimard, 2019
de Daniel Pennac
176 pages
À partir d’un rêve fait pendant un coma et de conversations réelles (ou peut-être bien imaginaires), Daniel Pennac raconte – en mentant pour mieux parler vrai – ses débuts d’écrivain. Ainsi, il nous livre un conte à la fois féerique et réaliste – avec, puisque c’est plus fort que lui (on y discerne l’auteur généreux de Chagrin d’école et de Comme un roman) des pépites de conseil pratique, tel que : comment aider, par une astuce ludique (que je ne dévoilerai pas ici), des élèves qui ne veulent ou ne peuvent écrire à devenir accros de l’écriture au point de les imaginer devenir de futurs écrivains – c’est-à-dire, comme Pennac, d’enthousiastes menteurs. Dans La loi du rêveur, les rêves et la réalité se mêlent et se confondent en l’imagination [de Pennac], qui « ne doit aucune fidélité aux rêves » (La loi du rêveur). Pennac dit « j’aime admirer. C’est chez moi une autre façon de lire. ». Un livre magique.
Taken from dreams he had during a coma, and from real (or perhaps imagined) conversations, Daniel Pennac tells the story – lying, in order to be more truthful – of how he became a writer. So he presents us with a tale that is both fantastical and realistic – with, since he can’t help himself (I can see here the author of School Blues and The Rights of the Reader, translated by Sarah Ardizzone) little gems of practical advice, such as: how do you get students who can’t or won’t write to become addicted to writing, so much so that you could imagine them becoming writers one day – that is to say, like Pennac, enthusiastic liars. In The Law of the Dreamer, dreams and reality mix and melt in [Pennac’s] ‘imagination, which doesn’t have to be faithful to dreams’ (La loi du rêveur). Pennac says: ‘I like to admire. It’s my way of reading.’ A magical book.
Chagrin d’école (Gallimard, 2007) de Daniel Pennac:
School Blues (MACLEHOSE PRESS, 2010), translated by Sarah Ardizzone.
Comme un roman (Gallimard, 1992) de Daniel Pennac:
Reads Like a Novel (Quartet Books, 1994), translated by Daniel Gunn
The Rights of the Reader (Candlewick Press, 2008 / Penguin Random House, 2015), translated by Sarah Ardizzone