Carole Fives: UNE FEMME AU TÉLÉPHONE – Collection : L’arbalète / Gallimard, 2017

Carole Fives                                                                                               
UNE FEMME AU TÉLÉPHONE
Collection : L’arbalète / Gallimard, 2017
112 pages

 

 

 

 

 

 

Une femme au téléphone de Carole Fives est une succession de messages qu’une mère sexagénaire laisse au répondeur de sa fille, alternant ‘plainte-reproche-plainte-reproche’ (Carole Fives au Livre Paris, 2017) et – à part quelques dérives dans des commentaires ni désirés ni demandés sur la vie de sa fille – tournant autour des problèmes de santé de la mère.  Un livre à prescrire à celles et à ceux qui se retrouvent dans une situation un peu similaire de la protagoniste (muette dans le texte) à l’écoute quotidien de sa mère – qu’elle aime, à l’évidence, beaucoup.  Mais il n’est pas nécessaire d’être dans une relation où il y a chantage affectif pour apprécier l’humour caustique de cette écriture au style incroyablement dépouillé et simple comme du Chopin (qui me rappelle celui de Dorthe Nors).
Allô, Carole Fives, à quand le prochain livre ?
Ah bon ?  Déjà sorti ?
Tenir jusqu’à l’aube de chez L’arbalète / Gallimard – oui oui je sais mais le prochain.
Et il va falloir que quelqu’un se mette à les traduire en anglais, ces livres, car tout le monde ne parle pas français et  –
allô ?

 

Ps en non fiction : Régine Detambel : les livres prennent soin de vous : pour une bibliothérapie créative ; essai. (Actes Sud, 2015)
Pps : À l’occasion de Livre Paris 2017, Carole Fives vous présente son ouvrage « Une femme au téléphone » aux éditions Gallimard.


Une femme au téléphone by Carole Fives is a succession of messages that a sixty-year-old mother leaves on her daughter’s answerphone machine – messages that alternate ‘complaint reproach-complaint-reproach’ (see Carole Fives at Livre Paris, 2017) and – aside from various unasked for, unwanted comments on her daughter’s life – centre around the mother’s health issues.  This is an uplifting book that could be prescribed to those who are in a situation similar to that of the (mute in the text) protagonist, who listens daily to her mother – whom she clearly loves.  But you don’t have to be in a relationship full of emotional blackmail and manipulation in order to appreciate Carole Fives’ dry humour and masterfully simple, uncluttered writing style (that reminds me a little of Dorthe Nors).
Hello, Carole Fives, when’s the next book?
Really?  It’s already out?
Tenir jusqu’à l’aube from L’arbalète / Gallimard – yeah yeah I know but the next one.
And there’s going to have to be a translation of these books, because not everyone speaks French and –
hello?

Ps: Carole Five’s first novel is called: Que nos vies aient l’air d’un film parfait – a line from the (very) 80s song ‘Amoureux Solitaires’ by Lio.

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